INTJ - INFJ : EXPRIMER SON MONDE INTÉRIEUR

AU PROGRAMME AUJOURD'HUI

Comment extérioriser ses émotions et tout son monde intérieur pour ne pas exploser ? S’exprimer par la parole n’est pas simple pour tout le monde !

En tant qu’INTJ et INFJ, nous préférons utiliser une voie alternative pour dévoiler notre intériorité : l’expression artistique. Et d’après vos témoignages, nous ne sommes pas les seules à considérer l’art comme un canal privilégié pour se révéler aux autres et créer des connexions.

Bienvenue dans l’épisode n°4 de Ni vu Ni connu, le podcast spécial MBTI réalisé en collaboration avec La Chouette (https://antredelachouette.blogspot.com/).

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introspections révélées

Fabienne, INFJ
Comment mes parents ont sauvé ma vie sociale

Parler. Communiquer. Exprimer votre ressenti, vos émotions. À l’oral. Avec votre voix. C’est facile pour vous ?

Pour moi, ça ne l’est pas du tout. Ça ne l’a jamais été. Et c’est très embêtant, quand on veut nouer des liens avec les autres. On se sent maladroit, inadapté, et surtout, bien isolé. En plus, pendant ce temps, le monde vous perçoit comme une créature asociale. Quelle cruelle ironie, non ?

Quand j’étais à l’école maternelle, je ne parlais pas. Je m’installais seule, dans un coin, et j’observais les autres sans oser m’en approcher. Et pour faire mine d’être occupée, je griffonnais de manière obsessionnelle sur une feuille de papier. Avec un seul crayon : le noir. 

Je suppose que je devais être inquiétante, parce que personne ne venait vers moi non plus.

Tu m’étonnes, entre une gamine qui rigole et qui sautille dans la cour de récré et une autre planquée dans l’ombre, le regard sombre, qui ne dit rien et qui ne sourit même pas, le choix est vite fait.

Un jour, mes parents ont eu une idée. Aujourd’hui encore, je les remercie sincèrement d’avoir eu cette illumination, qui a probablement changé ma vie et mes relations : ils m’ont offert un petit piano électrique. J’avais 5 ans. En quelques jours, j’ai appris à jouer des morceaux simples. Ensuite, j’ai apporté mon piano à l’école, puis j’ai joué devant toute la classe. Les autres enfants m’écoutaient et me regardaient. Ils avaient l’air contents. À ce moment, il s’est passé un truc complètement dingue et magique : je venais de créer des liens avec les autres. Sans même devoir parler.

Oui, j’avais enfin trouvé un canal de communication : la musique. Aujourd’hui, dans ma vie d’adulte, la musique est encore et toujours mon canal idéal pour les connexions émotionnelles. Mais pas seulement. La musique, c’est aussi le meilleur moyen que j’ai trouvé pour assumer ma part d’ombre.

Mon projet solo, par exemple, c’est la musique de mon intuition introvertie : je convoque mes profondes introspections, et j’exorcise mes démons. Vital.

Mon projet de groupe, c’est plutôt la musique de mon sentiment extraverti : je crée des connexions, avec les autres membres, et avec le public. C’est un troc d’émotions positives en quelque sorte.

Quand j’y pense, ce groupe sollicite toutes mes fonctions en fait :  Avec Ni, j’ai une vision claire du concept et je sais exactement vers quelle direction je veux mener le projet. Fe, comme je l’ai dit, se charge de la partie connexions et émotions.Ti apporte le cadre, la rigueur et la précision nécessaires pour apprendre un répertoire chanté en 20 langues différentes et rester tous synchronisés sur des rythmes parfois complexes. Et puis, grâce à ce groupe, j’ai dû apprendre à utiliser Se, c’est pas rien. Incarner ce corps enfin, m’ancrer dans le présent, regarder les gens, projeter ma voix vers eux, gérer mes déplacements, occuper l’espace, prendre ma place.

Oui finalement, ce groupe est peut-être ce qui représente au mieux la complétude de ma personnalité.

Quant à la musique, que serait devenue ma vie sociale sans elle ? Aujourd’hui comme à la maternelle, elle a sauvé ma peau. C’est très bien, oui. Sauf qu’entre les deux, il y a eu un énorme creux…

La Chouette, INTJ 
Artiste malgré moi

Je suis une artiste. C’aurait été plus simple si j’avais été une scientifique, une sportive ou une bricoleuse. Et je peux être ces choses-là, en certaines occasions. Mais en mon for intérieur, que je le veuille ou non, je suis avant tout une artiste. Vous en connaissez beaucoup, vous, des INTJ artistes ? Des INTJ qui assument sans problème d’écrire des histoires ou de barbouiller des toiles toute la sainte journée, en survivant grâce aux ressources des autres ? Eh bien, moi non plus, et il y a une explication parfaitement logique à cela.

L’art, c’est tout le contraire de ce que je recherche au niveau professionnel. L’inspiration est un carburant instable, imprévisible : ça va, ça vient, je ne peux jamais savoir dans quel état elle sera demain. Comme la qualité de la lumière qui frappe le chevalet. Y’a des jours « avec » et des jours « sans ». Je pourrai anticiper, forcer et combler avec de la technique, si aujourd’hui l’inspiration n’y est pas, alors aujourd’hui, je ne ferai rien de constructif.

L’art, ça te hante, ça pénètre la moelle de tes os et ça envahit ton cerveau, 24h/24. Tu te creuses sans cesse la tête, tu travailles d’arrache-pied pour sculpter le texte ou habiller la toile. Et à la fin, si tu es chanceux, on te paye une bouchée de pain. Que vas-tu faire ce mois-ci avec tes revenus : manger ou payer les factures ? Tu vis souvent d’allocations ou au crochet de quelqu’un : j’espère qu’être autonome, ça ne compte pas trop pour toi. Oups. C’est vachement important pour un INTJ.

Bon sang, qu’est-ce que je fous là ? Pourquoi c’est tombé sur moi, ce truc ?

En vérité, on ne choisit pas d’être un artiste. On peut seulement choisir de lutter contre sa nature, jusqu’à ce qu’elle nous épuise de ses appels incessants. Le besoin de créer, chez moi, c’est viscéral. Ça me surplombe, ça me cloue au sol, pieds et poings liés. Certaines femmes ont la folle envie d’avoir un bébé, moi je veux à tout prix enfanter de livres, de tableaux, des mots et de couleurs. J’ai besoin que les visions qui éclosent dans mon esprit finissent par se matérialiser entre mes mains. Je veux humer l’odeur des pages de mon livre, examiner la reliure, souffler sur la poussière de pastel, nettoyer mes outils… Mon axe Ni-Se doit se réaliser, coûte que coûte. Pour moi, c’est à la fois une bénédiction et une malédiction. Une force motrice d’une intensité incroyable, certes, mais aussi une injonction intérieure qui pèse un peu trop fort à mon goût dans mes décisions.

Maintes fois, j’ai tenté de fuir ce destin. Je me suis tellement brûlée en tirant sur les liens, en prétextant tout ceci était une erreur… Foutue passion. Aujourd’hui, après un burn out et des épisodes dépressifs, je ne peux plus me mentir à moi-même à ce sujet. Je suis faite pour ça, point barre. Peu importe les détours que je prendrai, je finirai toujours au même point, juste un peu plus fatiguée. Le constat est encore douloureux, par moments. Commencer à accepter ma nature a demandé un gros travail personnel, et celui-ci est loin d’être terminé. Ma pensée extravertie me met des bâtons dans les roues… mais il se pourrait aussi que la solution vienne d’elle en grande partie.

Fabienne, INFJ
Sortir du silence sans parler

Imaginez le tableau : je me pointe à l’école des grands et plus tard à mon travail avec mon piano électrique sous le bras. Et à chaque fois que je veux créer un lien avec quelqu’un, je me mets à jouer quelques notes. Surréaliste, non ?

Bon, j’ai pas osé tenter l’expérience. À la place, je suis revenue au silence. Le silence en fait, c’est juste en apparence. Parce que dans ma tête, c’est une succession de conférences. Des réunions, des discussions, des conversations, des colloques, des séminaires, des dialogues, des monologues, des congrès, des débats, et cetera et blablabla ça ne s’arrête pas. Vache, mais qu’est-ce qu’il cause ce cerveau ! Oh oui, mon Ni est bavard comme une pie. Une pipelette sans limites. 

Problème n°1 : Fe veut partager tout ça avec quelqu’un.

Problème n°2 : Comment partager tout ça en mode silencieux ?

À la sortie de la maternelle, mes camarades de classe s’en donnaient à cœur joie avec leurs briques de lego. De mon côté, j’avais découvert un autre jeu de construction très amusant : assembler des lettres, pour fabriquer des mots, des phrases, des textes et aujourd’hui, des pavés. Oui j’ai tout un stock de blocs en vrac. Après quelques échanges épistolaires avec moi, vous avez de quoi réhabiliter la voie romaine entre Reims et Trêves.

L’écriture. Quelle merveilleuse invention ! Quel fabuleux mode d’expression ! Quelle puissance de connexions ! Tout ce qui est compliqué à verbaliser, je peux le rédiger.

Des pensées, des idées, des révélations à ne pas oublier ?
Je peux les noter.

Une envie de faire sourire ou des émotions qui ne veulent pas sortir ?
Je peux les écrire.

Un sujet à creuser, à développer, à re-creuser et à re-développer ?
Je peux tartiner.

Oh mais quel bonheur, cet alphabet est mon sauveur !

Alors oui, depuis que je suis petite, j’écris sans compter. Des lettres illustrées avec des petits dessins, pour ma sœur. Un journal intime, pour moi. Des textes de chansons, pour les gens. Pas tellement de fiction, non, juste quelques nouvelles à l’occasion. Plutôt des réflexions. Un essai sur la non-binarité commencé il y a 20 ans, mais jamais terminé, pour cause d’impossible exhaustivité. Et aujourd’hui, des articles de blog, des scripts de vidéos et des courriers électroniques.

J’ai un faible pour l’écriture musicale, c’est vrai :  les rimes, les rythmes, les pieds, les sonorités… J’aime quand ça sonne à l’oral.

Avec Ni-Ti, je deviens fétichiste de l’écrit : sensible au choix de mots, à la structure, et surtout, à la subtilité des idées développées. 

Avec Fe, je joue sur la forme pour rendre l’expérience de lecture agréable aux yeux de mon correspondant : format, ponctuation, effets de fonte et espacements.

Expression, connexions, émotions, réflexions, libération, séduction, persuasion, revendication, création, récréation…

Si comme moi vous n’êtes pas une pro de la parole, vous le savez :
nos meilleurs alliés sont bel et bien la plume ou le clavier. Parce que très franchement, la puissance de l’écriture est tout bonnement sans commune mesure.

La Chouette, INTJ
L’Art de la survie

Les artistes sont mésestimés dans notre société. Quand on nous demande notre profession et qu’on répond « Je suis écrivain », « Je suis dessinateur » ou « Je suis musicien », on nous renchérit généralement « Et sinon, c’est quoi ton vrai métier ? ». D’ailleurs, quand on est travailleur indépendant dans un milieu plus ou moins artistique, il est fréquent que les clients s’étonnent que nos services aient un coût monétaire. Pour eux, l’art, c’est seulement une question de passion. C’est gratuit la passion, non ? Un artiste, c’est un doux rêveur qui met trois coups de pinceau sur une toile et ne se nourrit que d’amour et d’eau fraîche, n’est-ce pas ?

Et quand on leur explique que la passion, c’est merveilleux, mais que ça ne remplit pas notre frigo, certains ont encore le culot de dire « Ça vous va si je vous paye en visibilité ? ». Sous-entendu : « Excusez-moi, je préfère garder mon argent pour de vrais prestataires ». On se sent pris de haut, comme des gamins de maternelle qu’on félicite pour leurs gribouillis. Ils s’imaginent que c’est facile de faire ce qu’on fait : c’est à se demander pourquoi ils ne s’en chargent pas eux-mêmes ! Je peux vous dire que des gens qui savent écrire un texte avec une syntaxe claire, des informations cohérentes et une vraie sensibilité à la musique des mots, je n’en croise pas à tous les coins de rue.

Cela dit, il est vrai que nos métiers sont dispensables. En cas d’effondrement de la société, ce qui risque fortement d’arriver dans les prochaines décennies, nous ferions partie des personnes les plus inutiles. On ne sait pas cultiver la terre, ni soigner les malades, ni construire des maisons, ni même trifouiller un branchement électrique… J’en ai bien conscience, et c’est un fait difficile à avaler pour un Te-auxiliaire. Ma vocation est incompatible avec mon besoin d’être concrètement utile. C’est pourquoi, j’ai longtemps essayé de m’en détourner. L’opinion populaire, à la laquelle ma pensée extravertie est sensible, ne m’a pas aidé non plus à m’assumer.

Plus ou moins inconsciemment, j’ai développé quelques compétences pratiques à côté. Cela va du travail du bois au combat à mains nues, en passant par la communication en morse. Je suppose que ça me tranquillise. J’ai peur de n’être que ce que la société dit de moi : c’est-à-dire, une pauvre âme écorchée qui n’a pas su trouver de métier digne de ce nom.

Naturellement, je me suis aussi  demandé ce que l’art pouvait apporter dans une situation de crise. J’en suis venu à la conclusion qu’en fait, l’humanité a besoin des artistes plus que de l’art. Nos romans et nos expositions ne sauveront personne de la famine. Par contre, depuis l’apparition des premières formes de culture, les groupes humains ont toujours comportés des esprits déviants. Les artistes en font partie. S’ils n’ont jamais disparu après des millénaires, on peut supposer qu’ils ont leur utilité. D’ailleurs, à travers les lieux et les époques, on octroyait parfois aux atypiques un statut social à part entière : les chamans, les médiums et autres fous du village pouvaient ainsi participer à la vie du groupe, à leur manière… Après tout : tant qu’on identifie des déviants, c’est bien la preuve qu’une norme existe, donc que le groupe est solide. Ils ont beau dire, les gens sont rassurés que des profils comme le mien existent.

conversations capturées

Quand une INTJ et une INFJ discutent MBTI : 

  • Une maladie psychologique : l’artisme
  • Enfants de trolls
  • Être en avance sur son temps (Ni)
  • Réservoir infini & Malédiction de l’exhaustivité (Ni)
  • Fe-aux : stratégies de connexions
  • Parler / Comprendre la langue de l’autre
  • Personnalité et type d’approche : intuitive, émotionnelle, mécanique, pédagogique, académique,… (Ni, Fi, Fe, Ti, Te)
  • Comment provoquer l’inspiration (et prendre le contrôle) :
    Ni, Ti, Te, Fi
  • L’art : une malédiction subie ?
    Comment concilier vocation et utilité (Fi / Te)
    Sortir de la dépendance
  • Créer : un besoin viscéral (Ni / Se)
  • Expression artistique : se débrouiller avec Se-inf…

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RÉFÉRENCES CITÉES

  • Musique
    CausticNight
  • Musique
    Ensemble Hop Hop Hop
TÉMOIGNAGES DES ABONNÉS

Les témoignages diffusés dans l’émission sont des extraits.
Vous pouvez écouter ici chaque témoignage dans son intégralité. 
(sans montage ni traitement audio)

  • Claire, INFJ 
    “Je souhaite questionner notre rapport à la réalité”

    etsy

    site web
    insta

  • Sonia, INFJ

    “L’acte de créer est comme un instinct primitif, animal”

    www.soniahivert.com
    facebook
    insta

Merci à vous également qui avez envoyé votre témoignage, même si vous n’apparaissez pas sur cette page.

RÉFLEXION PROLONGÉE

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On partage les ressources qui nous inspirent !

MUSIQUE

ANIME JAPONAIS

  • Violet Evergarden


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2 réflexions sur “INTJ – INFJ : EXPRIMER SON MONDE INTÉRIEUR”

  1. Bonjour Fabienne,

    Je me présente INTJ 40 ans Nicolas.
    Premièrement, je voulais te féliciter pour ta chaîne YT. Tu es très pédagogue et j’adore tes poadcast avec la chouette (j’espère que vous allez continuer à en faire).

    Deuxièmement je voulais te parler de ma découverte du MBTI y a 6 mois de cela. Une véritable révélation pour moi.. un mélange de soulagement (je ne suis pas le seule à être comme ça) et de questionnement. Comment une série de questions avaient pu me d’écrire aussi intimement.

    Un tas de remise en question.. je pensais que ma réflexion m’avez conduit à une compréhension du monde. Mais finalement tout bon INTJ arrive aux mêmes conclusions que moi.. c’est perturbant.

    Comme un bon INTJ je me suis mis a étudier le MBTI matin midi et soir pendant 4 mois pour comprendre son fonctionnement.

    Dans un premier temps je suis devenu plus tolérant.. non les gens ne sont pas idiot ils ont juste une appréhension du monde non rationnel.

    Malheureusement j’ai beau savoir tout ça et me dire c’est pas de leur faute, je n’arrive pas à trouver les gens différents intéressants.

    J’ai besoin de stimulations intellectuelles et même avec toi je serai frustré par ton biais idéaliste.

    A quoi bon débattre si les propos ne sont pas rationnel ?

    Je me sens plus ligitime de refuser des idées non rationnel qu’une personne qui refuserait des idées non idéaliste.

    Dans une vidéo tu faisais le parallèle avec un arc en ciel où l’on devait voir les autres avec des lunettes magique pour voir leur couleur.

    Je pense que quand on est INTJ on se sens de couleur blanche (un mélange de toutes les couleurs imprégner en nous mais en mode observation, en retrait).
    Discuter avec une personne verte ou rouge c’est frustrant et trop prévisible. Je connais déjà leurs réponses.

    As tu déjà vu le film MR Nobody ?
    J’ai du le regarder une vingtaine de fois. Je me sens comme lui.

    1. Fabienne - PsychoPersonnalité

      Bonjour Nicolas, merci pour ton commentaire ainsi que pour ton retour sur mon travail et bienvenue 🙂

      Oui, ce que tu décris avec ta découverte du MBTI, nous sommes nombreux à l’avoir vécu comme une révélation. Et je suis d’accord avec toi quand tu dis qu’après le soulagement, de nouveaux questionnements émergent. Ça ne finit jamais en fait, on découvre tous les jours, et quelque part, tant mieux.

      Concernant ta frustration au sujet de l’irrationalité des êtres humains, je peux très bien comprendre. Malgré mon profil idéaliste, ma part rationnelle est suffisamment présente pour me faire vivre parfois d’intenses contrariétés face à des propos que je trouve incohérents.

      Néanmoins, quand on est très attaché au rationnel, cela peut aider de se souvenir que l’être humain est un package complet, avec des parties qui nous stimulent et d’autres qui nous énervent. Mais surtout, garde à l’esprit que notre survie dépend avant tout des parts instinctive et émotionnelle de notre cerveau. Ce sujet sera d’ailleurs évoqué dans le prochain épisode de Ni vu Ni connu 🙂

      Les biais, nous en avons tous, idéalistes ou pas. Les profils rationnels ne font pas exception. Le fait d’avoir conscience de ses propres biais et l’acceptation de se remettre en question par rapport à cela fait toute la différence dans les échanges. On transite alors de la lutte d’égos à la conversation ouverte.

      Le film Mr. Nobody, je l’ai vu il y a longtemps déjà, et je ne m’en souviens pas très bien à vrai dire. Je crois me rappeler qu’il y a une histoire de choix et de multiples possibilités de vies qui découlent de ces choix, en tout cas si c’est c’est bien ce film-là.

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