INTJ - INFJ : LA PART ANIMALE

AU PROGRAMME AUJOURD'HUI

Comment votre personnalité influence-t-elle votre rapport aux animaux
et aussi, à votre propre animalité ?

Rationalisme, idéalisme, instincts primitifs, choix alimentaires et créatures imaginaires : oui, on va parler de tout ça !

Bienvenue dans l’épisode n°5 de Ni vu Ni connu, le podcast spécial MBTI réalisé en collaboration avec La Chouette (https://antredelachouette.blogspot.com/).

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(Vous ne connaissez pas les fonctions cognitives de Carl Jung ?
Commencez avec cette introduction facile pour débutants.
Cela vous aidera à mieux profiter du contenu de l’émission.)

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introspections révélées

La Chouette, INTJ 
Vous adorez les animaux ? Vraiment ?

Depuis que je suis gamine, j’adore les animaux ! Alors, d’habitude, quand quelqu’un dit qu’il adore les animaux, il veut dire quelque chose du style « Je trouve les animaux trop beaux, je like tous les jours de photos de huskys et de chatons sur Instagram ». Moi quand je dis que j’adore les animaux, ça veut plutôt dire que je pourrais passer des heures à fixer un oiseau en train de faire sa vie dans mon jardin. Ou bien, que j’ai fait deux stages dans une clinique vétérinaire pour voir à quoi ressemblait un furet les tripes ouvertes au scalpel.

J’ai l’impression qu’une bonne partie des gens qui affirment aimer les animaux ne les aiment en réalité pas tant que ça. Par exemple, ils s’exclament que les loups sont des créatures merveilleuses, mais sont dégoûtés lorsqu’ils apprennent qu’ils nourrissent leurs petits en régurgitant de la nourriture, et ne supportent pas de les voir arracher les viscères d’une biche. Pourtant, c’est aussi et surtout ça, un loup. Du coup, à mes yeux ce ne sont pas vraiment les loups que ces gens aiment : ce sont plutôt les représentations de loups. L’animal fantasmé, détouré sur un joli poster loin du sang et de la crasse, pas l’animal réel.

Ils projettent aussi leurs valeurs sur les animaux, en leur attribuant une sorte de pureté morale – dont ces derniers se fichent probablement. (Et qu’il faudrait opposer à la méchanceté infuse de l’être humain.) La nature n’est pas gentille. Elle n’est pas méchante non plus, d’ailleurs. Elle est juste comme elle est. Un système infiniment complexe, reposant entre autres sur un équilibre entre des choses qui naissent, des choses qui meurent, des choses qui dévorent et des choses qui sont dévorées.

Tant que possible, j’essaye de comprendre et d’apprécier les animaux au plus près de ce qu’ils sont. Dès que j’ai su lire, je me suis mise à dévorer les encyclopédies animalières et à faire des observations sur le terrain. Toutes les bestioles m’intéressent, et tout m’intéresse chez les bestioles : leur anatomie, leur comportement, leur place au sein de l’écosystème dans lequel ils évoluent, leur conservation, leur symbolique… J’ai saoulé un nombre incalculable de personnes avec mes élucubrations de zoologiste en herbe ! J’ai régulièrement choqué les âmes sensibles, aussi, en n’hésitant pas à examiner le cadavre d’une bête écrasée sur la route ou la pelote de réjection d’une chouette.

J’aime également les animaux dans leur esthétique. Je les dessine et les représente au pastel, sous toutes leurs coutures. Je recherche des spécimens avec des couleurs surprenantes, une texture d’écaille ou de plume captivante, une pose amusante, et mon petit binôme Fi-Se s’éclate. L’été, quand cela m’est possible, je voyage dans les régions de France avec une faible densité de population, afin de pouvoir observer des espèces sauvages dans leur milieu. Lorsque j’entends un chant d’oiseau inhabituel ou que j’aperçois un renard filer dans les bosquets, je retombe immédiatement en enfance.

Ma passion pour la faune dure depuis plus de 20 ans et ne s’est jamais essoufflée. Je ne conçois pas de vivre sans : elle ne fait pas seulement partie de ce qui me définit, elle est aussi intégrée profondément à ma manière de penser. Je vis animaux, je respire animaux, je dors animaux, et si je lève les yeux, je vois des nuages en formes d’animaux… Quoi de plus normal d’être si imprégnée, puisque je suis moi-même un animal ! Quoi, ça vous surprend ? Laissez-moi vous expliquer…

Fabienne, INFJ
Mes “astuces magiques” pour communiquer avec les animaux

Vous avez déjà entendu parler de la communication par télépathie avec les animaux ? De mon côté, j’ai déjà vu passer ça sur internet. Mais très franchement, je serais bien incapable d’expliquer cette pratique ni même de vous exposer mon opinion car je n’en ai pas. Je n’ai jamais ressenti le besoin de creuser le sujet, parce que je communique déjà avec les animaux.

Et pour y parvenir, j’utilise tout simplement mes fonctions cognitives.
Ah oui, je sais, c’est moins spectaculaire qu’une technique ancestrale amérindienne qui modifie les niveaux de conscience et permet une connexion d’âme à âme, mais bon, ça marche très bien, alors je vais
quand même vous l’expliquer.

C’est d’une simplicité déconcertante en fait. J’utilise Ni et Fe, et je procède exactement comme d’habitude, c’est-à-dire que j’apprends à comprendre les animaux de la même façon que j’apprends à comprendre les humains : observer longuement, écouter attentivement et sans interrompre, analyser les comportements, décoder les besoins, décrypter les motivations sous-jacentes, respecter les individualités, repérer les schémas récurrents, les stocker dans ma base de données mentale, et continuer à me poser des questions et à expérimenter.

Vous voyez, rien de magique. Tout le monde peut le faire, même sans Ni-Fe. Cela demande sans doute plus de concentration, mais c’est réalisable, avec les animaux comme avec les humains. Ce sont surtout vos motivations qui comptent.

Alors justement, quelles sont mes motivations à vouloir communiquer avec les animaux ? 

Eh bien ça commence avec la volonté de mon sentiment extraverti qui aime s’assurer du bien-être de son entourage. Par exemple, avec ma base de données, je dispose d’outils de traduction pour comprendre rapidement les attentes de mon chat :

  • M’asseoir dans un lieu stratégique qui gêne le passage et te regarder fixement = “J’ai faim. Donne-moi des croquettes.”

  • Marcher en rond autour de ta chaise = “Je veux sortir. Ouvre-moi la porte.”

Une autre motivation peut être la satisfaction de ma sensation extravertie, mon besoin de me relier à mes sens, au vivant, au concret, mais pas n’importe comment, Se-inférieur est très sensible. D’ailleurs, il m’a prévenue : “Des animaux, ok, mais pas de cage ni de litière ni d’aquarium
à nettoyer, compris ?” En plus ici, Fe ramène sa fraise et renchérit :
“Ah non, ça pas question. Pour le bien-être des animaux.”

Ça me va très bien. En fait, l’un de mes grands plaisirs en randonnée est de rencontrer des animaux et si possible, de les caresser. C’est pas toujours gagné. Les vaches, par exemple, sont souvent très craintives.
Mais grâce à mes observations et mes expérimentations, j’ai découvert que le fait de chanter les attire presque irrésistiblement. Pour le boeuf des Highlands, vous pouvez tenter le coup avec quelques mots en allemand.
Et les chevaux semblent apprécier les instruments à vent, tel que le mélodica. Mais attention, tous les styles musicaux ne se valent pas !
 
Quand je réussis à établir un contact, Fe est ravi, et Se aussi.  

Et puisqu’on parle de la sensation extravertie, avez-vous remarqué à quel point nous pouvons la relier à la part animale qui est en nous ? 

La Chouette, INTJ
L’animalité sur deux pieds

J’appartiens à l’espèce homo sapiens. Comme tous mes semblables,
je suis un animal, un mammifère de la famille des hominidés. Les gens ayant reçu un minimum d’éducation en sciences naturelles savent cela. Cependant, si beaucoup en ont conscience sur le plan théorique et scientifique, bien peu semblent l’assumer sur le plan identitaire.
C’était quand, la dernière fois que vous avez reniflé un vêtement pour deviner à qui il appartenait ? Et la dernière fois que vous avez communiqué avec des vocalises plutôt que des mots ?

Je sais qu’en m’entendant, certains sont déjà en train de froncer les sourcils. L’animalité est souvent considérée comme dégradante, honteuse… On se persuade qu’on n’a aucun rapport avec elle, qu’on a évolué, « nous ». Les grandes religions monothéistes ont tenté de séparer le plus nettement possible l’humain des autres espèces, en lui accordant le privilège de l’âme. (C’est ironique, quand on voit à quel point les divinités mi-humaines mi-animales sont omniprésentes dans les mythes et légendes qui ont fondé nos civilisations.)

Peut-être que dans votre esprit, la bestialité est quelque chose de très affectif et chaotique… Moi, je trouve que les animaux sont des êtres assez logiques et prévisibles quand on a pris le temps de les étudier. Ils sont directs : pas de sous-entendus compliqués, pas de subtilité langagière superfétatoire… c’est tellement reposant ! A défaut de communiquer facilement avec les humains, je me suis toujours sentie à l’aise avec les autres animaux. Je sais ce que mes cochons d’Inde ressentent à n’importe quel moment, juste en observant leur posture et en les écoutant. Je sais s’ils apprécient ou non la nourriture que je leur donne, s’ils se sentent détendus ou apeurés, s’ils ont envie de jouer ou préfèrent que je les laisse tranquille… Et ils ne me mentent jamais ! Vous vous rendez compte :
mes cochons d’Inde communiquent avec plus de clarté et d’efficacité que la majorité des humains ! Les animaux volent au secours de ma fonction Te, qui l’aurait cru… Leur sincérité ne manque pas de toucher mon Fi, au passage.

Je n’ai jamais su ce que ça faisait, de ne pas me sentir animale. Entre mes sens exacerbés et mon malaise vis-à-vis des échanges « classiques », il m’a toujours paru évident que j’étais un animal comme les autres, dans le fond.

Les bains de foule ou les openspaces me font me sentir comme une bête acculée. Tout m’agresse dans ces environnements : les bruits, les lumières, les odeurs, les touchers… Ma fragile sensation extravertie tremble de peur et de colère, attendant la première ouverture pour se sauver. Je sens au plus profond de moi que je n’ai rien à faire là. Je n’arrive à me sentir bien qu’au milieu des bois ou des champs. J’ai d’ailleurs emménagé dans une forêt l’année dernière, afin de réduire un maximum mes contacts avec la civilisation. J’y aurais laissé des plumes, mais désormais, je peux enfin vivre sereinement.

Fabienne, INFJ
Votre plus grand point commun avec les animaux

Si vous étiez un animal légendaire, lequel choisiriez-vous ? Le yéti, pour vivre seul et bien tranquille dans vos montagnes ? Le loup-garou, humain le jour et bête sauvage les nuits de pleine lune ? Le dragon, symbole
de sagesse et de puissance ? Le phénix, pour pouvoir renaître de vos cendres ? 

Avec mon intuition introvertie et ses inclinations oniriques, je trouve amusant de pousser les portes du bestiaire imaginaire et d’y flâner un moment. Mais quand je reviens sur terre avec ma sensation extravertie, c’est le taureau qui me vient à l’esprit. Je n’y connais rien à l’astrologie,
et l’horoscope n’est pas ma tasse de thé. Pourtant, ça m’amuse de me rappeler que je suis Taureau ascendant Taureau. Sur certains points,
je m’y retrouve : une sorte de force tranquille, bien ancrée sur le plancher des vaches, qui peut prendre le taureau par les cornes et foncer quand il le faut.

Pour le reste, je ne sais pas. Mais ce que je sais, c’est que je suis un animal. Nous sommes toutes et tous des animaux d’ailleurs, même si nous faisons semblant de l’oublier. Il faut bien admettre que l’illusion fonctionne parfaitement, avec nos vêtements, nos chaussures, nos voitures, nos constructions, notre éducation, notre érudition. Mais sans déconner, si on enlève toutes ces couches, que reste-t-il ? Une seule chose.

Le dénominateur commun, entre l’animal et l’humain : l’instinct de survie. 

C’est ça aussi, la sensation extravertie : une question de survie. Plus vous êtes à l’aise avec cette fonction, plus vous acceptez de prendre des risques. Les sensations fortes, la lutte ou la conquête du territoire ne vous effraient pas. Vous collectez les ressources. 

Moins vous êtes à l’aise avec Se, plus vous évitez le danger. Les stimuli sensoriels intenses vous agressent, la fuite ou la surprotection sont vos stratégies d’auto-préservation. Vous sauvegardez vos ressources.

Plusieurs procédés, mais une seule finalité : survivre.

Humains, animaux, nous ne sommes pas si différents. À mes yeux, un animal n’est pas seulement un animal. Il est un être qui, comme moi, obéit à son instinct de survie. Et déjà rien que pour ça, mon sentiment extraverti est en extrême empathie. Mais quand un animal entre dans ma vie, il devient carrément un proche, un membre de la famille. 

Du coup, chers animaux, si nous sommes tellement apparentés, comment pourrais-je décider de vous manger ?

conversations capturées

Quand une INTJ et une INFJ discutent MBTI : 

  1. Rapport aux animaux
    – Approche mystique / scientifique
    – Rationalisme / idéalisme
    – Types F / types T
    – Croyances, identité,  briser la magie, ouverture au non-rationnel

  2. Êtes-vous un animal ?
    – Comment exprimez-vous votre part animale ?
    – Comportements instinctifs
    – Canaliser son énergie animale
    – Se inférieur et agression des stimuli sensoriels

  3. Manger ou ne pas manger les animaux ?
    – Personnalité et choix alimentaires :
    omnivorisme, végétarisme, flexitarisme, etc.

  4. À quel animal vous identifiez-vous ?
    – Onirisme, imaginaire, symbolisme (Ni)

ÉCOUTER L’ÉMISSION EN VERSION INTÉGRALE :

RÉFÉRENCES CITÉES

  • Vidéo
    Les 4 tempéraments en randonnée
  • Émission : Tracks (Arte)
    Du cosplay pour les animaux
TÉMOIGNAGES DES ABONNÉS

Les témoignages diffusés dans l’émission sont des extraits.
Vous pouvez écouter ici chaque témoignage dans son intégralité. 
(sans montage ni traitement audio)

  • Lysiane, INFJ 
  • Cécile, INTP
  • Élodie, INFJ
  • Marie, INTJ

Merci à vous également qui avez envoyé votre témoignage, même si vous n’apparaissez pas sur cette page.

RÉFLEXION PROLONGÉE

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On partage les ressources qui nous inspirent !

ANIME JAPONAIS

  • Les Enfants Loups, Ame & Yuki (Mamoru Hosoda, 2012)

LIVRES


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4 réflexions sur “INTJ – INFJ : MI-HUMAINS, MI-ANIMAUX”

  1. Juste une intuition ?
    Est ce que le timbre de voix des gens changent quand ils passent d’une fonction à une autre dans leur discours. En écoutant vos podcasts très attentivement, j’ai l’impression le timbre de la voix change quand on passe d’un sujet en lien avec du Fe, vers Se ou Ti vers Fi, etc…..

    1. Fabienne - PsychoPersonnalité

      Ah ça c’est intriguant Holly, merci pour cette réflexion !
      Avez-vous des exemples un peu plus précis, pour que je puisse écouter ? 🙂

  2. Encore une fois, la Chouette a mis des mots sur ce que je ne pouvais pas nommer. C’est tout à fait cela, lorsque mon Te est attaqué ça fait mal à mon Fi.
    J’ai également l’empathie sélective. Je n’ai pas la force d’apporter des solutions à toutes les causes. Comme le dit si bien la Chouette, d’autres personnes sont là pour s’en occuper.
    Cette semaine au boulot, j’ai du m’expliquer avec une collègue ESFP.
    Mon explication logique, factuelle et non-violente de la situation l’on fait réagir de façon émotionnelle et disproportionée. J’ai du me défendre de propos que je n’avais jamais tenu. C’est un grand mystère pour moi qu’une personne prétende entrendre “B” alors que j’ai dit “A”.
    Vivement je je trouve une bonne idée et que je travaille à la maison 🙂

    1. Fabienne - PsychoPersonnalité

      Merci pour ton commentaire Marie.
      Je comprends parfaitement la situation où tes propos sont interprétés. De mon côté je vis ça quand mon Ti est confronté à un Fi qui part en vrille. Aïe, dur dur, faut rester zen… :-/
      Je confirme : travailler à la maison, ça soulage à ce niveau 🙂

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